Vendredi 27 avril 2007 à 20:30

J'sais pas si y a des gens qui viennent voir ce blog de temps à autre ou quoi.. mais bon.. j'me fais chier, alors pour la peine j'fais un article...

Donc ce soir c'est soirée vodka citron/chansons à beaux textes et/ou mélodies enivrantes.. et donc j'ai redécouvert une chanson de Gainsbourg que j'aime bien beaucoup en fait.. J'vous la fait découvrir avec la vidéo.. [ pis si vous aimez le karaoké j'peux y ajouter les paroles.. mais en fait c'est juste parce que j'me fais chier que j'fais ça vu que personne va passer par ce blog de merde que je vais surement supprimer d'ici peu appart si un fou furieux fan VIP me fasse "NOOOONNNN !!!!! ne supprime pas cette merveilleeeeee" mais bon.. ça m'étonnerait fortement ]

Sur ce, voici la chanson..

Ne dis rien, surtout pas, ne dis rien suis-moi
Ne dis rien, n'ai pas peur, ne crains rien de moi
Suis moi jusqu'au bout de la nuit
Jusqu'au bout de ma folie
Laisse le temps, oublie demain
Oublie tout ne pense plus à rien
Ne dis rien, surtout pas, ne dis rien suis-moi
Ne dis rien, n'ai pas peur, ne crains rien de moi

Suis-moi jusqu'au bout de la nuit
Jusqu'au bout de ma folie
Laisse le temps, oublie demain
Oublie tout ne pense plus à rien

Bon bah c'est tout.

Samedi 10 mars 2007 à 20:23

Hmmm j'ai envie d'faire un article con, inutile, avec photos qui servent vraiment à rien...

En meme temps.. des fois, quelques photos totalement intuiles peuvent nous offrir quelques souvenirs joyeux, des bouts de vie qu'on aurait tendance à oublier [ car pas importants ] mais qui ont pourtant provoqué quelques hilarités ou quelconque joie de vivre dûe à l'insouciance d'une période déjà révolue..

[ wouh j'me suis craquée toute seule là.. ]

J'vais donc piocher des photos cons au hasard dans mon ordinateur et vous les exposer !


1 - Mogwai qui fait de la pub pour volvic
2 - L'écuelle du Bonheur
3 - Moi dans la fontaine du Trocadéro à la fete de la musique [ 2005 ? ]
4 -  A une fete de mon ancienne école primaire [ pour le petit frere d'A.S ]
5 -  Première fois que E. a dormi chez moi
6 - Printemps dernier lors de 2h de trou, petite sieste sur un banc près d'un square
7 - Rappel d'un délire avec H. dit le maitre des chitsu fouw
8 - Aprem glandouille avec O. pas loin du centre commercial
9 - Un des derniers cours de géographie de 1ere.. atelier fabrication de clopes miniature
10 - Fin d'après-midi à observer le quartier
11 - Retour aux origines
12 - Rungis, choix de mon cadeau pour mes 18 ans : Patouille mon lapin

Jeudi 22 février 2007 à 16:37

Aujourd'hui j'ai décidé de vous faire partager une nouvelle que j'ai lue hier soir. Elle se trouve dans le livre d'Alfred Hitchcock, Voulez-vous tuer avec moi ? / Do you want to slay with me ? [ oui le livre est une édition bilingue ], recueil de 5 nouvelles écrites par différents écrivains et choisie par le maître du suspense, Alfred Hitchcock.

Le numéro 8

Je faisais à peu près du 120 à l'heure mais la route était si plate et si droite qu'on avait l'impression de rouler deux fois moins vite.
Les yeux du rouquin brillaient d'une légère excitation tandis qu'il écoutait la radio de la voiture. A la fin du bulletin d'information, il réduisit le volume.
Il se passa une main sur le coin de la bouche. "Jusqu'ici ils ont trouvé sept victimes."
J'acquiesçai. "J'ai entendu." Je lâchais le volant d'une main et me massais la nuque, pour essayer d'en chasser la raideur.
Il me regardait avec un sourire à demi narquois. "Quelque chose qui vous tracasse ?"
Mon regard glissa vers lui. "Non. Pourquoi ? Ca devrait ?"
Le gars continuait à sourire. "La police a établi des barrages sur toutes les routes dans un rayon de 75 km autour d'Edmonton."
"J'ai entendu ça aussi."
Le gars ricana presque. "Il est trop malin pour eux."
Je jetai un oeil au sac de voyage qu'il avait sur les genoux.
"Z'allez loin ?"
Il haussa les épaules. "Je ne sais pas."
Le gars était un peu plus petit que la moyenne et il était plutôt frêle. On lui donnait environ 17 ans, mais c'était un de ces types à tête de gamin et il aurait pu avoir cinq ans de plus.
Il se frotta les paumes sur son pantalon de toile.
"Est-ce que vous vous êtes jamais demandé pourquoi il faisait ça ?"
Je gardais les yeux sur la route. "Non" Il se passa la langue sur les lèvres.
"Peut-être qu'on lui en a trop fait baver. Toute sa vie il a eu quelqu'un sur le dos. Il y avait toujours quelqu'un pour lui dire ce qu'il fallait faire et ne pas faire. On a dû le pousser à bout."
Le gars regardait droit devant lui.
"Il a craqué. Il y a des limites à ce qu'un type peut supporter. Alors il faut que quelque chose cède."
Je soulevai mon pied de l'accélérateur. Il se tourna vers moi. "Pourquoi ralentissez-vous ?"
"Plus beaucoup d'essence", répondis-je. "La station devant nous est la première que je vois depuis 60 km. La prochaine est peut-être à 60 km elle aussi."
Je quittai la route et m'arrêtai devant les trois pompes.Un homme d'un certain âge contourna la voiture pour venir de mon côté.
"Faites le plein", dis-je, "et vérifiez l'huile."
Mon passager examinait la station-service. C'était un petit bâtiment, la seule construction au milieu d'un océan de champs de blé. Les fenêtres étaient rendues opaques par la crasse. Je parvins juste à distinguer un téléphone mural à l'intérieur.
Le petit gars agita un pied.
"Il en met un temps le vieux. J'aime pas attendre."
Il le regardait soulever le capot pour vérifier l'huile. "Pourquoi quelqu'un d'aussi vieux veut-il continuer à vivre ? Il serait mieux mort."
J'allumai une cigarette. "Il ne serait pas d'accord avec vous."
Le regard du petit gars revint à la station-service. Il grimaça un sourire. "Il y a un téléphone à l'intérieur. Vous voulez appeler quelqu'un ?"
J'exhalai une bouffée de fumée de cigarette. "Non."
Quand le vieux revint avec sa monnaie, le petit gars se pencha à la portière. "Vous avez la radio, M'sieur ?"
Le vieil homme secoua la tête. "Non, j'aime la tranquillité."
Le petit gars grimaça. "Vous n'avez pas tort, M'sieur. Quand tout est tranquille, on vit plus vieux."
Je repris la route et remontai à 120 à l'heure.
Le rouquin resta silencieux pendant un moment, puis déclara : "Il lui a fallu du cran pour tuer sept personnes. Avez-vous jamais eu une arme à feu à la main ?"
"Je crois que c'est le cas de tout le monde."
Le frémissement de ses lèvres dévoila ses dents. "En avez-vous jamais menacé quelqu'un ?"
Mon regard se porta sur lui.
Ses yeux brillaient. "C'est bon de faire peur aux gens", dit-il. "Avec une arme à feu on ne se sent plus petit."
"Non, dis-je. On n'est plus un nabot."
Il rougit légèrement.
"Vous devenez l'homme le plus grand du monde", dis-je. "Tant que personne d'autre n'a un flingue."
"Il faut un sacré cran pour tuer", dit à nouveau le rouquin. "La plupart des gens ne le réalisent pas."
"Une des victimes était un garçon de 5 ans.", remarquai-je. "Qu'est-ce que vous en dites ?"
Il se passa la langue sur les lèvres. "Peut-être que c'était un accident."
Je secouai la tête. "Personne ne va croire ça."
Son regard sembla incertain pendant un instant. "Voyez-vous une raison pour qu'il tue un enfant ?"
Je haussai les épaules. "C'est difficile à dire. Il a tué quelqu'un et puis quelqu'un d'autre, et encore quelqu'un. Peut-être qu'une fois qu'il y était ça ne changeait rien pour lui de savoir qui il étaient, hommes, femmes ou enfants. C'était du pareil au même."
Le rouquin opina. "On peut acquérir le goût de tuer. Ce n'est pas trop difficile. Après les premiers, ça n'a plus d'importance. On se met à aimer ça."
Il se tut à nouveau pendant cinq minutes.
"Ils ne l'auront jamais. Il est bien trop malin."
Je détachai mes yeux de la route pendant quelques instant. "Comment fera-t-il, d'après vous ? Le pays entier le recherche. Tout le monde sait à quoi il ressemble."
Le rouquin haussa ses maigres épaules. "Peut-être qu'il s'en fiche. Il a fait ce qu'il devait faire. Les gens sauront que c'est un grand bonhomme maintenant."
Nous parcourûmes 2 km sans un mot et soudain il s'agita sur son siège. "Vous avez entendu la description à la radio ?"
"Bien sûr", répondis-je. "Toute la semaine."
Il me regarda avec curiosité. "Et vous n'avez pas eu peur de me prendre ?" "Non."
Son sourire était toujours narquois. "Vous avez des nerfs d'acier ?"
Je secouai la tête. "Non. Il m'arrive d'être effrayé quand il y a vraiment de quoi."
Il continua à me fixer. "Je corresponds exactement à la description."
"C'est vrai."
La route filait droit devant nous, au milieu d'une plaine entièrement plate. Pas une maison, pas un arbre.
Le rouquin ricana. "J'ai exactement le physique de l'assassin. Tout le monde a peur de moi. Ca me plait."
"J'espère que tu t'es bien amusé."
"J'ai été ramassé trois fois par les flics sur cette route au cours des deux derniers jours. Je suis aussi connu que l'assassin."
"Je sais, répondis-je. Et ce n'est qu'un début. Je pensais bien vous trouver quelque part le long de cette route."
Je ralentis. "Et moi ? Est-ce que je ne corresponds pas à la description moi aussi ?"
Le rouquin cacha mal son mépris. "Non. Vous avez les cheveux bruns. Les siens sont roux. Comme les miens."
Je souris. "Mais j'aurais pu les teindre."
Les yeux du rouquin s'agrandirent quand il comprit ce qui allait arriver.
Ce serait lui le numéro huit.

Jack Ritchie

Lundi 12 février 2007 à 22:35

C'est con ça, j'avais une idée d'article mais j'l'ai oubliée !

Bon bah c'est tout.

Jeudi 25 janvier 2007 à 15:11

Allez danse !

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | Page suivante >>

Créer un podcast